Gestion du développement durable


Vous trouverez ici les questions fréquemment posées et leurs réponses dans le domaine du management de la durabilité de cubemos.

Qu'est-ce qui fait partie de son propre personnel selon ESRS S1 ?

Extrait du paragraphe 4 de S1.

La présente norme couvre la main-d'œuvre propre d'une entreprise, c'est-à-dire les personnes qui ont un contrat de travail avec l'entreprise ("salariés") et les personnes non salariées qui sont soit des personnes ayant conclu un contrat avec l'entreprise pour fournir des services de travail ("travailleurs indépendants"), soit des personnes mises à disposition par des entreprises dont l'activité principale est le "placement et la mise à disposition de personnel" (code NACE N78). Des exemples de personnes faisant partie de l'effectif propre sont donnés dans l'exigence d'application 3. Les informations à fournir concernant les travailleurs non salariés n'ont aucune incidence sur leur statut au regard de la législation du travail en vigueur.

En outre, l'exigence d'application 3 à laquelle il est fait référence au paragraphe précédent.

Les personnes couvertes par l'expression "personnel propre" sont, par exemple, les suivantes :
a) Les contractants (indépendants) au sein du personnel propre de l'entreprise comprennent, par exemple :
i. les contractants chargés par l'entreprise d'effectuer des travaux qui, autrement, seraient effectués par un salarié,
ii. Les contractants engagés par l'entreprise pour effectuer des travaux dans un lieu public (par exemple sur une route),
iii. Les entrepreneurs chargés par l'entreprise de fournir des travaux/services directement sur le lieu de travail d'un client de l'entreprise.
b) Les personnes employées par un tiers et exerçant des "activités d'emploi" comprennent les personnes qui effectuent le même travail que les salariés, par exemple :
i. Les personnes qui remplacent les salariés temporairement indisponibles (pour cause de maladie, de congé, de congé parental, etc.),
ii. Personnes effectuant un travail en plus de celui des employés réguliers,
iii. Les personnes détachées temporairement d'un autre État membre de l'UE pour travailler pour l'entreprise ("travailleurs détachés").

La source : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/PDF/?uri=OJ:L_202302772, pages 166 et 180.

Que signifie scope 1, scope 2 et scope 3 dans l'empreinte CO2 ?
  1. Émissions de portée 1 (émissions directes - consommées): Émissions directes provenant de sources qu'une entreprise possède ou contrôle, telles que le carburant brûlé dans les véhicules de l'entreprise et le fioul utilisé dans les installations de l'entreprise.
  2. Émissions de portée 2 (Émissions indirectes - Achetées): Émissions indirectes liées à l'achat d'électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement. Cette énergie est produite en dehors de l'entreprise, les émissions sont donc indirectes et ne peuvent pas être contrôlées directement par l'entreprise.
  3. Émissions de portée 3 (Émissions indirectes - Utilisées): Toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d'une entreprise, y compris les activités en amont (upstream) et en aval (downstream). On peut citer par exemple la consommation d'énergie pour la fabrication des matériaux fournis à l'entreprise et les émissions à la fin du cycle de vie du produit.
  4. Complexité du calcul des émissions: les émissions de portée 3 sont les plus difficiles à mesurer, car elles impliquent des activités qui ne sont pas directement contrôlées par l'entreprise. Elles constituent généralement la plus grande partie des émissions d'une entreprise, à moins qu'elle ne possède des actifs physiques importants.
  5. Exemple pratique: un fabricant de T-shirts inclurait les émissions directes liées à la consommation d'énergie dans ses propres usines (scopes 1 et 2). Le scope 3 comprendrait les émissions en amont, telles que l'énergie utilisée pour la transformation du coton et le transport des matières premières, et les émissions en aval, telles que la décomposition des T-shirts dans les décharges.

Quelle est la différence entre CO2- Neutralité et Net Zero (zéro net) ?
  1. Différences entre CO2- Neutralité et Net Zero (zéro net): Bien que souvent utilisés comme synonymes, CO2- Neutralité et Net Zero (zéro net) sont deux concepts très différents. Les deux concepts traitent de la compensation des émissions, mais diffèrent dans leurs approches et leurs exigences.‍
  2. Explication de la neutralité CO2: une organisation peut atteindre la neutralité CO2 en mesurant ses émissions et en achetant des compensations (offsets) pour les compenser. Cette approche ne nécessite pas de réduction effective des propres émissions de l'organisation, mais permet d'obtenir un impact environnemental immédiat.‍
  3. Exigences pour le zéro net: Le zéro net, réglementé par le Science-Based Targets Institute, exige des réductions significatives des émissions dans tous les domaines (scope 1, 2 et 3) de 90%, sans s'appuyer sur des compensations. L'accent est mis sur des mesures tangibles telles que l'utilisation d'énergies renouvelables, les projets d'efficacité énergétique et l'électrification.‍
  4. Alignement sur les objectifs de réchauffement global: Pour atteindre zéro net, une organisation doit définir des objectifs à long et à court terme qui soient cohérents avec le scénario de réchauffement global de 1,5 degré. Cet alignement garantit que les objectifs de l'organisation contribuent à l'effort plus large visant à préserver une planète habitable.‍
  5. Vérification et authenticité: le zéro net nécessite une vérification externe des objectifs et des progrès, car il suit une norme reconnue. Cela est important pour éviter les accusations d'écoblanchiment et pour s'assurer que les objectifs climatiques ont un sens et contribuent durablement à la protection de l'environnement.

À quel groupe cible s'adresse le site cubemos Management durable-Software?

Nous aidons principalement les entreprises de tous les secteurs, de 250 à 5 000 employés, qui souhaitent faire passer leur gestion de la durabilité au niveau supérieur. Nous comptons également parmi nos clients des entreprises plus petites et plus grandes. Le mieux est de nous contacter pour savoir si vos défis correspondent à notre offre.

Quels sont les avantages de l'utilisation d'un ESG-Software?

De nombreux avantages de Software sur la gestion de la durabilité se retrouvent dans les domaines suivants : Agrégation et gestion des données, analyse et évaluation, reporting et communication, gestion des risques, conformité, amélioration de la propre durabilité et relations avec les investisseurs.

En général, l'efficacité de la gestion de la durabilité est considérablement améliorée (notamment grâce à l'automatisation). En outre, ESG- Software offre une structure qui permet d'établir la gestion de la durabilité dans l'entreprise.

Qu'est-ce qu'une entreprise ESG-Software et comment peut-elle aider les entreprises ?

ESG-Software aide les entreprises à se conformer à 100% aux exigences de reporting de la CSRD et du GHG Protocol, à la taxonomie de l'UE et aux dispositions relatives aux chaînes d'approvisionnement de la LkSG et de la CSDDD, ainsi qu'à suivre, analyser, gérer et rapporter tous les indicateurs ESG.

À quelle fréquence devrais-je déterminer la double matérialité pour mon entreprise ?

La DRSC prévoit une détermination annuelle. Toutefois, les valeurs des années précédentes peuvent être reprises si le modèle d'entreprise n'a pas changé par rapport à l'année précédente.

Que signifient CSRD et ESRS et comment sont-ils reliés entre eux ?

La directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une directive européenne essentielle qui oblige les entreprises à établir des rapports complets sur le développement durable. Cette directive étend les exigences actuelles et vise à accroître la transparence et la cohérence des informations sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La DRSC est particulièrement pertinente pour les entreprises qui se concentrent sur le développement durable et la conformité ESG.

Parallèlement, les European Sustainability Reporting Standards (ESRS) définissent les exigences et les critères spécifiques pour le reporting sur le développement durable sous la CSRD. Ces normes, développées par le Groupe consultatif européen pour l'information financière (EFRAG), fournissent un cadre détaillé permettant aux entreprises de communiquer efficacement sur leurs performances en matière de développement durable. Le lien entre la CSRD et ESRS réside dans leur objectif commun de promouvoir un reporting de durabilité cohérent et transparent au sein de l'UE.

La mise en œuvre du site ESRS dans le cadre de la directive RSE permet aux entreprises de présenter plus efficacement leurs efforts en matière de durabilité, ce qui présente un grand intérêt pour les parties prenantes, y compris les investisseurs et les clients. Cette évolution est particulièrement pertinente pour les entreprises qui souhaitent améliorer leurs stratégies ESG et optimiser leurs rapports de durabilité.

Pourquoi devrais-je acheter Software si mon entreprise n'est pas soumise à l'obligation d'établir des rapports ?

Même si votre entreprise n'est actuellement pas soumise à des obligations de reporting spécifiques telles que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), la LkSG (Lieferkettensorgfaltspflichtengesetz) ou la CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive), l'utilisation de notre site Software offre des avantages considérables.

Se préparer aux futures réglementations : Les exigences légales, notamment en matière de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises (CSR), sont en constante évolution.

En utilisant notre site Software , vous resterez proactif et serez préparé aux futures réglementations qui pourraient éventuellement affecter votre entreprise.

Amélioration de l'empreinte CO2: indépendamment de l'obligation de rapport actuelle, il est important pour chaque entreprise de surveiller et de minimiser son empreinte CO2. Notre site Software vous aide à mesurer votre impact sur l'environnement et à élaborer des stratégies de réduction de l'empreinte CO2.

Amélioration de la réputation et de la compétitivité : les entreprises qui investissent volontairement dans des initiatives de durabilité jouissent souvent d'une meilleure réputation sur le marché. En utilisant notre site Software , vous montrez votre engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale, ce qui augmente votre attractivité auprès des clients, des investisseurs et des collaborateurs potentiels. Réduction proactive des risques : même si votre entreprise n'est actuellement pas soumise à l'obligation d'établir un rapport, il peut exister des risques dans la chaîne d'approvisionnement ou dans d'autres domaines. Notre site Software vous permet d'identifier ces risques à un stade précoce et d'agir en conséquence.

À partir de quand la DRSC est-elle applicable ?

La directive sur le reporting en matière de développement durable des entreprises (CSRD) est entrée en vigueur le 5 janvier 2023 au niveau de l'UE.

Les États membres de l'Union européenne, y compris l'Allemagne, doivent transposer cette directive dans leur droit national dans un délai de 18 mois. Selon le calendrier actuel, les premières entreprises actuellement soumises à la loi de transposition de la directive CSR(CSR-RUG) devront, pour la première fois en 2025, établir un rapport sur l'année de référence 2024 conformément aux exigences de la DCDR.

D'autres entreprises suivront dans les années à venir. Il s'agit d'une étape importante vers un reporting de durabilité plus complet et plus transparent dans l'UE.

À quelles entreprises la DRSC s'applique-t-elle ?

La DRSC s'applique à différents types d'entreprises au sein de l'UE.

Il s'agit notamment de : Toutes les grandes entreprises qui remplissent au moins deux des critères suivants : Total du bilan : au moins 25 millions d'euros.

Chiffre d'affaires net : au moins 50 millions d'euros.

Nombre moyen de personnes employées au cours de l'exercice : au moins 250.

En outre, la DRSC s'applique à toutes les entreprises cotées en bourse, y compris les petits établissements de crédit et les établissements de crédit non complexes, ainsi que les entreprises de (ré)assurance captives.

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